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bobby fisher vit à pasadena

L'Histoire

Derrière ce titre énigmatique se cache une huit-clos familial drôle mais effroyable. Un quatuor.  Un soir en Scandinavie. Une famille bourgeoise rentre du théâtre. Le père, chef d’entreprise  évoque la concurrence internationale et voit son emploi menacé. La mère, ancienne comédienne s’est consacrée entièrement à sa famille. Le fils en proie à des accès de schizophrénie, navigue entre l’hôpital psychiatrique et la maison. La fille, Hélène a souffert de la maladie de son frère et est devenue  alcoolique.

Parents et enfants poursuivent la soirée autour d’un verre. La bienveillance n’est qu’apparente, l’édifice est lézardé de tous les cotés. Le clivage des générations et l’échec de la parole sont au cœur de la pièce.

presse

"C’est un théâtre de texte qui se joue ici, les mots sont acérés et qu’ils se veuillent doux ou qu’ils soient délibérément violents, ils touchent au plus profond et attentent à la vie. C’est ce texte âpre que le metteur en scène a choisi de mettre en valeur en s’appuyant sur des comédiens dont on a constamment l’impression qu’ils marchent au bord du gouffre. Muriel Jarry, la mère, est extraordinaire. Glaciale, elle laisse pourtant poindre la tendresse enfouie sous la frustration, la déception et la violence. Elle offre ici une très belle performance." 

Jean Regad - La Provence

"Le texte est servi sur scène par des symboliques habilement variées qui révèlent plusieurs formes d’échec d’un couple parental face à ses deux enfants complètement associalisés : le passage ne parvient jamais à se faire entre les personnages, ni dans le bouquet de fleurs refusant de changer de main, ni avec le disque tournant à vide sans écouter ou danser, ni par le frigo resté ouvert la nuit autour duquel se heurtent des positions intangibles, ni pour la douche où se focalisent les désirs de meurtres... interdits bafoués, obligations sans nécessité, il s’agit toujours d’empêcher la rencontre, comme si le plus urgent résidait dans l’inaboutissement et le non-lieu, l’effrayant statu-quo qui immobilise les êtres face à face, grondants, menaçants, scrutants, vibrant de va-savoir quel vain espoir inatteignable. Et les appels s’enchaînent de la bouche de l’un à celle de l’autre sans que personne jamais n’entende ou ne réponde. La limite. C’est au territoire des limites, entre raison et folie, que s’inscrit la recherche de cette équipe." 

Jean-Jacques M’μ - MEDIAPART

revue de presse 

distribution

de Lars Noren

 

metteur en scène Calin BLAGA

créateur lumière Jean CAMILLERI

avec Muriel JARRY, Anne ROUZIER, Giuliano ERRANTE et Gérard VOLAT

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affiche Bobby Fischer.jpg
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